Développement Social

 Accueil    Actualités
 
|Omar Hilale réfute les allégations algériennes et condamne l’enrôlement par le Polisario des enfants

L’autodétermination est un principe onusien et universel, qui ne doit souffrir d’aucune sélectivité et qui doit bénéficier à toutes les populations, surtout celles qui subissent une occupation depuis des décennies
L’Algérie qui se proclame juste observateur de la question du Sahara marocain, abrite des camps d’entraînement et d’enrôlement forcé des enfants d’à peine 10 ans


Usant de son second droit de réponse à des propos fallacieux du représentant de l'Algérie, Soufiane Mimouni, au sujet de prétendues autodétermination du "peuple du Sahara occidental" et "occupation du Sahara par le Maroc", lors du séminaire du C24 pour les caraïbes à la Dominique, l’ambassadeur du Maroc à l'ONU, Omar Hilale a regretté que son collègue algérien ait eu recours à l’insulte, à l’invective et au dénigrement dans sa réponse à l’argumentaire marocain, méprisant ainsi le ton qui sied à une réunion onusienne, faisant remarquer que "l’insulte est l’arme des faibles".

M. Hilale a, par ailleurs, souligné que l’autodétermination des populations du Sahara marocain a été achevée avec le recouvrement par le Maroc de ses provinces sahariennes, et s’exerce quotidiennement par ces populations, depuis lors, et ce à travers plusieurs actes fondateurs et des actions politiques fortes, dont notamment :

- La défense de l’intégrité territoriale du Royaume à tous les niveaux sur le plan national et diplomatique à l’international.

- L’appropriation des différentes échéances électorales et référendaires, ce qui est l’expression suprême du droit à l’autodétermination et ce dans un climat serein, calme et responsable, confirmé par les rapports du Secrétaire général de l’ONU au Conseil de Sécurité.

-La participation massive aux élections législatives, municipales, communales et régionales, en s’honorant du taux de participation le plus élevé du Royaume, soit plus de 65%, ce qui n’est nullement le cas de la participation epsilonesque de 0,1 % en Kabylie, en Algérie.

- Le choix des populations des provinces du Sud du Royaume d’édifier au Sahara une société pacifique, inclusive, ouverte, tolérante et résolument attachée à la démocratie et au respect des droits de l’Homme.

- La contribution de ces populations à l’essor socio-économique et culturel du Sahara marocain.

-L’engagement au quotidien de toutes les composantes sociétales du Sahara, particulièrement les jeunes et les femmes, à la mise en œuvre du Nouveau Modèle de développement des provinces du Sud, initié par Sa Majesté le Roi, depuis 2015.

- L’évasion de dizaines de milliers de sahraouis marocains des camps de Tindouf au risque de leur vie, et leur retour à la mère patrie, le Maroc. Plus de 20.000 personnes ont fui les camps de Tindouf et plusieurs dizaines ont été tuées par l'armée algérienne ou par les mercenaires du "polisario" en tentant de s’échapper.

Et l’ambassadeur du Maroc de résumer que l’autodétermination est un acte citoyen et volontaire au quotidien au Sahara marocain.

Il a, par la suite, remis le représentant de l’Algérie à sa place, suite à sa énième dérive et la récurrence obsessionnelle de son pays au sujet du présumé droit du Sahara marocain à l’autodétermination et sur ce qu’il a qualifié, avec insolence, de soi-disant, "dernière colonie de l’Afrique et d’état colonisateur".

L'ambassadeur du Maroc a pris les participants à témoins en s’interrogeant: Quel territoire ou pays invités à ce séminaire ont-ils un voisin belliqueux qui leur impose un conflit armé depuis des décennies et les agresse par un groupe séparatiste armé interposé ? Aucun. Seule l’Algérie est coupable de cette unique anomalie gravissime à l’égard du Maroc et de son Sahara.

M. Hilale a, ensuite, rappelé à l’ambassadeur algérien que "l’autodétermination est un principe universel et onusien, qui ne doit souffrir d’aucune sélectivité et qui doit bénéficier à toutes les populations, surtout celles qui subissent une occupation depuis des décennies", ajoutant, dans ce cadre, que "l'Algérie qui se gausse, en toute occasion, de le réclamer avec monomanie pour le Sahara Marocain, oublie qu’il y a des populations dans son propre pays qui réclament de pouvoir bénéficier de ce même droit à l'autodétermination".

Et le diplomate marocain d’ajouter que "le Peuple Kabyle, qui existait bien avant la création de l'Etat algérien, a le droit lui aussi de s’autodéterminer. Pourquoi l’Algérie lui dénie ce qu’elle exige pour les marocains du Sahara, en allant jusqu’à imposer au Royaume un conflit depuis 45 ans, par un groupe armé séparatiste ? Et pourquoi les représentants du Peuple Kabyle n'ont pas le droit d’être présents dans cette réunion du C24 ? Ils ont eux aussi le droit de s'exprimer librement sur leur avenir", a-t-il conclu.

L’ambassadeur Hilale dénonce l’enrôlement militaire des enfants dans les camps de Tindouf en Algérie

Dans une précédente intervention l’ambassadeur Hilale a tiré la sonnette d’alarme sur l’une des pires formes de violations des droits de l’Homme perpétrées par l’Algérie et le Polisario, contre les populations séquestrées dans les camps de Tindouf, en l’occurrence l’enrôlement militaire des enfants.

 « Il y a une question qui préoccupe profondément le Maroc, en particulier et la communauté internationale en général, c’est l’enrôlement militaire des enfants dans les camps de Tindouf. L’Algérie qui se proclame juste observateur de la question du Sahara marocain, abrite des camps d’entraînement et d’enrôlement forcé des enfants d’à peine 10 ans », a déclaré M. Hilale, en brandissant, dans la salle, des dizaines de photos de jeunes enfants, portant des armes dans des parades militaires et s’entrainant militairement dans les camps de Tindouf.

 « Le représentant de l’Algérie prétend qu’il n’y a pas de preuves. Voilà les photos et même des vidéos des propres sites du prétendu Polisario, montrant des dizaines d’enfants en tenues militaires, voire même torses nus, en trier d’entraînement. Ces photos accablent terriblement son pays », a indiqué l’ambassadeur du Maroc.

 « L’Algérie et le Polisario  entraînent ces enfants à tuer. Ils les préparent à devenir des terroristes, comme ceux de Daesh Khorassan, montrés ce jour même dans les chaînes de CNN, BBC ou France 24, avant et après l’attentat terroriste qu’il a commis à l’aéroport de Kaboul. Au vu des vidéos, ils assujettissent ces enfants au même entraînement intensif et à un endoctrinement fanatique.

C’est là malheureusement le vrai visage haineux du Polisario, dont les connivences avec les groupes terroristes dans la région sahélo-saharienne sont avérées. Ce qui met en évidence la responsabilité internationale directe de l’Algérie, car cet enrôlement militaire forcé des enfants se déroule sur son territoire », a dénoncé M. Hilale.

 « Il est gravissime que l’Algérie, qui est partie à toutes les conventions, pactes et déclarations internationales sur les droits de l’enfant, permette à un groupe armé, d’endoctriner des enfants à faire la guerre, à mener des opérations militaires, à devenir des commandos, des tueurs. Au lieu de leur offrir l’école, l’éducation, l’art, les chants, à l’instar de ceux au Sahara marocain, l’Algérie et le Polisario  les arrachent à leur famille, les privent de l’innocence de leur enfance et ne leur offrent aucune autre alternative que la guerre et la violence armée », a encore déploré l’ambassadeur Hilale devant l’audience qui a été grandement sensible au sort malheureux réservé par l’Algérie et sa milice du Polisario  à des centaines, voire des milliers d’enfants mineurs sans défense.

Réagissant à une intervention de dénégation de l’ambassadeur de l’Algérie à l’ONU, Soufiane Mimouni, qui a tenté de disculper son pays de ces violations gravissimes et massives des droits de l’enfant, M. Hilale l’a interpellé : « Mais où se trouvent les camps d’entraînement des enfants soldats? C’est dans le désert de Tindouf en territoire algérien.

Ceux qui les entrainent sont des éléments armés du Polisario et ceux qui les supervisent sont des instructeurs algériens », avant de conclure: « les vaines dénégations du collègue algérien ne sauront dédouaner l’Algérie de sa responsabilité internationale à l’égard de ces innocents enfants, qui auraient tant souhaité apprendre des chansons dansantes, que des chants guerriers et manier le stylo et le pinceau au lieu de la Kalashnikov ».

Cet échange orageux entre les ambassadeurs marocain et algérien s’est bizarrement déroulé sous les regards frénétiques et le silence coupable du représentant des séparatistes du Polisario.

-Actualité concernant la question du Sahara occidental/Corcas-



   
2021-09-01   Back Print
 

 Accueil    |    Actualités    |    Plan du site    |    Liens utiles    |    Contact


Copyright © CORCAS 2013