Le délégué de l'Agence du bassin d'eau Massa Daraâ à Guelmim, M. Abdelati El Kaimi, a souligné que cette opération qui concerne la mise en place d'un mur protecteur sur la rive droite de l’oued Oum Laâchar sur une longueur de 4350 mètres en vue de la protection de la population et de ses biens sur ce rivage se rapporte à la construction d'un obstacle sablier sur une longueur de 1500 mètres pour la protection des êtres vivants contre les inondations sur la rive gauche.
Il a expliqué dans un communiqué de presse à l'occasion du lancement des travaux que cette opération résulte de l'étude de l'Agence du bassin d’eau Souss Massa Daraâ en vue de protéger la ville de Guelmim des inondations. Elle est de nature à atteindre le but souhaité, dans l'attente que les installations environnantes d’Oued Oum Laâchar soient restaurées et qui sont devenues une priorité pour la protection globale de la ville.
Se référant aux autres projets de la protection de la ville des inondations d'une manière indirecte dans le cadre du programme d'urgence du ministère chargé de l'eau, M. El Kaimi, a souligné l'existence de six barrages programmés au niveau d’Oued Oum Laâchar qui coule des montagnes du petit Atlas. Il s’agit en l’occurrence de Tissiliouine, Bousseka, Sidi Daoud, Tiktane, Tamsourte et Tlat Ntramet, relevant que l'étude concernant la construction de certains de ces barrages est prête et que les travaux seront bientôt lancés.
Les précipitations exceptionnelles et les inondations de la rivière dans la province de Guelmim en novembre dernier ont entraîné des pertes humaines et des dégâts dans les infrastructures. Elles étaient également à l'origine de la destruction de vieilles habitations dans les communes et l'isolement complet de certaines agglomérations dans la province.
Selon des informations provenant de la Wilaya de Smara région Guelmim, la nature géographique, les infrastructures en ruine, en particulier le réseau routier, et le volume conséquent de précipitations ainsi que l'absence d’installations hydrologiques pour mettre face aux situations d'urgence sont tenus pour responsables de la prolifération de ces pertes.
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